Parole de Mars

Texte de la Tribune du groupe des élus

« Vivre Brétigny Autrement / une Ville pour Tous »

En décembre et en janvier derniers, nous vous avions informé dans cette tribune de la fermeture prématurée (juin 2013 au lieu de juin 2014) du Centre de Santé de l’ex-CEV et de ses conséquences désastreuses pour l’offre de soins à Brétigny. Cette fermeture, ajoutée au départ programmé d’au moins quatre médecins Brétignolais à très court terme (départs en retraite sans remplacements prévus), vient contribuer à la désertification médicale de notre ville. La situation deviendra vite insupportable si rien n’est fait !

Le Maire évoque des discussions avec un bailleur social pour installer une Maison de Santé sur le site Clause-Bois Badeau, mais ce n’est pas le regroupement de médecins déjà installés à Brétigny qui augmentera leur nombre !

Le temps presse car les médecins restants en sont déjà à refuser de nouveaux patients. Parmi ces derniers, nos voisins de Plessis-Pâté, qui ont vu partir leur médecin généraliste il y a 3 mois, sans remplaçant à ce jour.

Et puis il y a l’aspect social : dans un Centre de Santé public, les patients bénéficient du tiers payant et la CMU est acceptée sans difficulté. Il paraît évident qu’une Maison de Santé, structure libérale, n’offrira pas les mêmes facilités aux patients les plus modestes.

L’actualité locale récente nous fournit une piste : lors du Conseil municipal du 7 février, le maire a fait voter (nous avons voté contre) la démolition des anciens logements de fonction de l’école Chevrier, avec un vague projet sorti du chapeau à la dernière minute. Pourtant, ce bâtiment de 600 m² dont la structure est saine ne coûterait en réhabilitation que la moitié d'un bâtiment neuf reconstruit. Alors ? Il y a là une opportunité ! Réhabilitons ce bâtiment du centre-ville et transformons-le en Centre de santé municipal ouvert à tous.

« Gouverner, c’est prévoir » dit-on. Etait-il prévisible que la population de Brétigny augmenterait ? Etait-il prévisible que des médecins prendraient un jour leur retraite ? Etait-il prévisible que le centre de santé du CEV s’en irait ? Vous avez certainement la réponse.

Face au grave problème qui se pose, avec d’autres formations politiques amies et des syndicats, nous vous appelons à venir discuter de cette situation préoccupante à l’occasion d’une REUNION PUBLIQUE, le Mercredi 20 mars à 20 H, Salle Kergomard (à côté du Centre aéré Saint-Pierre).

Patrice SIMON, Dominique CREMONA.

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