Le PLU

Brétigny en 2015, c’est :

30.000 habitants et 5.000 voitures de plus,

des terres agricoles bétonnées,

le souvenir d’une certaine qualité de vie…

Dans quelques mois, le Plan Local d’Urbanisme (PLU)

remplacera le Plan d’Occupation des Sols (POS) de Brétigny.

ATTENTION !

Le PLU fixe pour 15 ans l’utilisation des terrains dans la
commune. Ainsi, une zone classée agricole ou naturelle est protégée
tandis que d’autres sont destinées aux constructions. Dans le PLU de
Brétigny, d’importantes zones agricoles ou naturelles ont été rendues
constructibles ou ouvertes à une urbanisation future.
Bilan : MOINS de champs et d’espaces naturels ; PLUS de béton !
Ainsi, le projet Clause-Bois Badeau (l’un des plus gros de toute
l’Ile-de-France) prévoit à lui seul 1630 logements auxquels s’ajoutent les
1800 en construction au centre et à l’est de la commune. A aucun
moment il n’est question du problème que poseront ces milliers de
voitures supplémentaires générées par ces programmes et qui seront
« lâchées » dans les rues brétignolaises.
Encore plus préoccupant, ce PLU classe les terres actuellement
cultivées de l’Orme Fourmi (80 ha entre la colline St-Pierre et la
Francilienne) en « zone à urbaniser » alors qu’elles constituent une
providentielle zone verte de respiration dans notre tissu urbain.
A chaque étape de l’élaboration du PLU, BAGP et ses élus se
sont opposés au choix trop « urbanisateur » du maire, choix fait au
détriment de l’environnement.
Pour BAGP, s’il est juste de participer au nécessaire effort de
construction de logements, notamment sociaux, nous demandons que
cet effort ne soit pas réalisé quasi-exclusivement à Brétigny et qu’il
concerne en priorité les communes qui ne respectent pas le quota légal
de 20 %.
Nous n’acceptons pas que Brétigny soit la réserve
foncière de l’agglo, voire de la Région parisienne mais
c’est hélas ce qui est en train de se passer. Contre notre
avis et celui des Brétignolais.

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