Parole de Mars 2007
Parole de mars 2007 - Texte de la Tribune du groupe des élus BAGP
Dans quelques mois, un
Plan Local d’Urbanisme (PLU) remplacera l’actuel Plan d’Occupation des Sols
(POS). Rappelons que le PLU est déterminant pour l’avenir de notre commune
puisqu’il fixe l’utilisation des sols pour les 10-15 ans à venir. Ainsi, telle
zone sera ouverte à la construction, telle autre, classée agricole ou
naturelle, sera protégée.
A chacune des étapes de l’élaboration tardive de ce PLU,
les élus BAGP se sont opposés aux choix trop « urbanisateur » qui
étaient faits, au détriment de l’environnement, de la qualité de vie et de ce
qui reste à Brétigny d’indispensables espace agricoles.
Ainsi, le projet Clause-Bois Badeau (l’un des plus gros de
toute l’Ile-de-France) prévoit à lui seul 1630 logements lesquels viennent
s’ajouter aux 1800 en construction au centre et à l’est de la commune. A aucun
moment il n’est question du problème que poseront ces milliers de voitures
supplémentaires générées par ces programmes et qui seront « lâchées »
dans les rues brétignolaises.
Tout aussi préoccupant, le PLU proposé par le Maire classe
les terres actuellement cultivées de l’Orme Fourmi (80 ha entre la colline
St-Pierre et la Francilienne) en « zone à urbaniser » alors qu’elles
constituent une providentielle zone verte et de respiration dans notre tissu
urbain.
Pour BAGP, s’il est juste de participer au nécessaire
effort de construction de logements, notamment sociaux, nous demandons que cet
effort soit d’abord fait dans les communes qui ne respectent pas le quota légal
de 20 %. Nous n’acceptons pas que Brétigny soit la réserve foncière de l’agglo voire
de la Région parisienne mais c’est hélas ce qui est en train de se passer.
Contre notre avis et celui des Brétignolais.
Dominique CREMONA, Marc NICOLLIN,
Paulette LAURENT, Thierry BERICHVILI, Jacqueline BRET, Patrice SIMON, Danièle
GIRARDOT et Yves STRUILLOU
Courriel : aime.blutin@wanadoo.fr